L'intérêt pour le hongrois semble croître dans les années 1980. Árpád Vígh, lecteur de hongrois entre 1980 et 1984 donne une interview à un magazine hongrois. A la question du journaliste de ce qu’il fait avec ces quatre ou cinq Français souhaitant apprendre le hongrois, il répond : Il y a toujours du travail. D’ailleurs, il s’agit plutôt de 30 Français... En effet, le nombre des étudiants en première année est au-dessus de 30.
M. Vígh parle aussi de ses étudiants qu'il trouve motivés et curieux ainsi que de l'importance de la collaboration entre des différents organisations hongroises à Strasbourg, notamment entre l'Association franco-hongroise, la Représentation de la Hongrie auprès du Conseil de l'Europe et les lycées (comme le lycée Kleber) qui proposent du hongrois. Ces lycéens viennent majoritairement des familles des réfugiés politiques de 1956.